EMISSIONS RADIO ANIMEES PAR LE RENIP+ SUR LES IST/VIH-SIDA CE MOIS DE NOVEMBRE 2009

Les 19 émissions ont abordé les problèmes de la transmission et de la prévention du VIH-sida, de la transmission mère-enfant, du dépistage, et de la prise en charge des PVVIH. Les auditeurs ont pu appeler les radios en cours d'émission pour poser leurs questions.Les radios qui ont participé à cette campagne sont : Dounia, Radio Ténéré, Tambara, Horizon et Saraounia.




Photo prise le mardi 3/11 à l'occasion de l'émission diffusée sur RTT entre 10 et 11h.

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR LES IST/VIH-SIDA SUR 5 RADIOS DE NIAMEY

Ce vendredi 30 octobre à 16h s'est tenue la cérémonie de lancement d'un projet piloté par le RENIP+ et appuyé par le PNUD et la CISLS : une campagne de sensibilisation sur les IST/VIH-sida sur les 5 principales radios écoutées à Niamey. Le Coordonnateur de la CISLS, Dr. Idé, a lancé cette campagne en rappellant dans son discours que "depuis la dernière enquête menée au Niger pour déterminer la séroprévalence (à savoir 0,7% en 2006), on a pu constater une visibilité de plus en plus accrue des personnes vivant avec le VIH". Comme l'a souligné le Dr.Idé, "rares sont les personnes qui n’ont pas un parent, un ami, un voisin ou un collègue de travail déclaré ou soupçonné porteur du virus. Malheureusement, cette visibilité qui devait permettre de soutenir ces personnes a engendré un autre problème, celui de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH".

Le Président du RENIP+, Mr. Maïga, a rappellé  qu’"une grande partie de la population dispose d’informations sur le VIH-sida, mais que, par contre, peu de gens sont armés d’une connaissance suffisante pour surmonter les craintes entourant le VIH et sa transmission. Il a souligné que "les attitudes envers les PVVIH sont donc fortement influencées par des connaissances incorrectes et incomplètes. Beaucoup croient qu’une personne séropositive tombera malade et mourra immédiatement. Ne sachant pas qu’une PVVIH peut vivre longtemps et être productive, ils stigmatisent et déshumanisent les PVVIH et les traitent comme des personnes « ne servant plus à rien ». "En de nombreux endroits", a-t-il poursuivi, "il a été démontré que les meilleures stratégies de lutte contre la discrimination et la stigmatisation sont celles qui impliquent directement les Personnes vivant avec le VIH. Ce sont elles qui sont les plus à mêmes de témoigner de leur vécu et d’expliquer à la fois les difficultés et les souffrances provoquées par la maladie, mais aussi les possibilités de se prendre en charge et de mener une vie la plus normale possible". C’est donc dans ce cadre-là que le Réseau nigérien des PVVIH entamera dès le 2 novembre 2009 un projet de sensibilisation sur le VIH-sida qui mettra des PVVIH au centre du dispositif. Dix personnes membres du réseau seront amenées à prendre la parole sur les 5 principales radios écoutées à Niamey. Elles y feront des témoignages et apporteront toutes les précisions nécessaires pour mieux faire connaître la maladie, ses modes de transmission, les façons de vivre avec et de l’accepter.

ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL DES MALADES DU SIDA.

LES APS DU RENIP+ SONT VENUS DES 4 COINS DU PAYS POUR UNE FORMATION A NIAMEY
 Les 28 Assistants psycho-sociaux du RENIP+ ont achevé ce vendredi 30 octobre une formation de deux semaines, organisée avec l'appui de SOLTHIS. La formation s'est déroulée dans les locaux de SongES-Niger et a consisté à professionnaliser les 28 APS qui sont basés dans tous les centres prescripteurs et de prise en charge du pays. (Plus de détails sur ce projet dans le message ci-dessous).

UN SOUTIEN MORAL, AFFECTIF ET SOCIAL POUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH-SIDA

En qualité de sous-récipiendaire du Round 7 (Fonds Mondial*) et en qualité de partenaire d'un projet du GIP ESTHER* au Niger, le RENIP+ peut, depuis juin 2009, développer les activités d’accompagnement psycho-social des PVVIH qu'il souhaitait mettre en oeuvre depuis longtemps.

Trop souvent, les PVVIH sont laissés à eux-mêmes lorsqu'ils arrivent à l'hôpital pour recevoir des soins ou se faire prescrire leurs médicaments (ARV, ...). A leur détresse et à leur souffrance morale et physique s'ajoute la complexité des démarches à effectuer : difficultés d'identifier les lieux où ils doivent se rendre, y compris au sein même de l'hôpital (pharmacie, etc.), difficultés d'identifier les personnes auxquelles ils doivent s'adresser, etc. D'autre part, leur solitude est grande. Pour toutes ces raisons, il a été démontré que la prise en charge des PVVIH ne peut se limiter au seul traitement et suivi médical. Un soutien psychologique et affectif est indispensable.

1. Accueil des PVVIH par des animateurs psychosociaux
Que ce soit à Niamey ou dans les principales villes du pays, le RENIP+ a donc identifié 28 personnes (toutes elles-mêmes touchées par le VIH-SIDA) présentant les compétences, les qualités et la motivation requises pour jouer un rôle d'accompagnateur pour les malades qui se présentent dans les centres prescripteurs (en moyenne 2 accompagnateurs par centre prescripteur). Cet accompagnement vise à orienter et accompagner les malades, à les aider à effectuer toutes les démarches liées à la mise sous traitement (surtout pour les nouveaux). Ces 23 personnes ont déjà été formées à la prise en charge communautaire et à l’accompagnement. D'autres formations sont encore prévues (certaines financées, d'autres en attente de financement) afin de professionnaliser au maximum ces animateurs. Le RENIP+ cherche aussi actuellement à développer des cadres d'échange pour permettre aux animateurs de partager entre eux sur leurs pratiques, les problèmes qu'ils rencontrent, les solutions qu'ils ont trouvées, etc.
2. Organisation de groupes de paroles communautaires
Des groupes de paroles sont organisés pour renforcer la solidarité et les échanges entre les malades et entre les malades et leur communauté. Le RENIP+ soutient l'organisation de ces groupes de paroles dans les centres prescripteurs et les associations de PVVIH. Concrètement,
des repas communautaires et des causeries-débats se tiennent régulièrement pour créer un climat de confiance et de solidarité entre participants. Avec 30 000 FCFA, un groupe de parole peut tenir une séance de débat et offrir un repas convivial aux participants (achat des ingrédients, location des chaises, etc.). Environ 100 groupes de paroles sont prévus en 2009, 150 en 2010.

Dans la continuité de ce Projet financé par le Round 7*, Le RENIP+ va également démarrer une collaboration avec le GIP ESTHER* pour la mise en œuvre d'un Programme intitulé « Suivi et accompagnement des PVVIH à Niamey dans le cadre de la plateforme hospitalo–associative ». Concrètement, ce Programme permettra d'augmenter le nombre des animateurs psycho-sociaux déjà opérationnels dans le cadre du Round 7, grâce au recrutement de 5 animateurs supplémentaires qui seront basés à l'hôpital de Niamey.

*Plus d'informations sur le Round 7 (Fonds Mondial) et le GIP ESTHER sur notre page ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA au Niger.

OCT. 2009 : APPUI AU RENIP+ ET A SES ASSOCIATIONS MEMBRES. ORGANISATION, PLANIFICATION, COMMUNICATION...


Grâce à la GTZ, deux consultants participent depuis le début octobre aux activités du RENIP+. Objectif : développer le réseau et ses structures membres sur le plan organisationnel (gestion des projets en cours et identification de projets futurs, planification, communication...) et développer les pratiques de suivi-évaluation des activités. Premières activités en cours : le développement du blog du RENIP+ et l'évaluation des performances organisationnelles du réseau et de ses associations membres... Les plans d'action suivront ! Durée du projet : neuf mois.