APPUI DU RENIP+ AUX ASSOCIATIONS MEMBRES POUR LE DEPOT D'UN PROJET AU WATAG
Dans le cadre de son 5ème cycle de subvention , le WATAG (Groupe d’Action pour le Traitement en Afrique Occidentale) lance un appel à projet. Cet appel vise à soutenir les initiatives des Organisations à Base Communautaire qui représentent les intérêts des gens vivant avec le VIH/SIDA en Afrique de l'Ouest. Plus d'infos en cliquant ici et/ou en vous adressant directement au RENIP+ (renipplus@gmail.com).Attention ! La date limite pour le dépôt des projets est le 15 février 2010.
DEC. 2009 : SIDA ET PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIALE. LE BEN DU RESEAU EN TOURNEE DANS LES REGIONS

4 DEC. 2009 : FESTIVITES DE LA JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA A DIFFA
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, le Président du Réseau nigérien des PVVIH s'est rendu à Diffa, au sein de la délégation entourant la Première Dame, Madame Tandja, Marraine de la Lutte contre le Sida.
Monsieur Maiga Sidikou a pu s’exprimer au nom de toutes les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Niger et il a fait part de la vision du RENIP+ quant à la manière dont la lutte s’organise dans le pays.
Cliquer ici pour lire le texte intégral du discours
Sur le plan des avancées et des succès, le RENIP+ tient à souligner les aspects suivants :
Monsieur Maiga Sidikou a pu s’exprimer au nom de toutes les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Niger et il a fait part de la vision du RENIP+ quant à la manière dont la lutte s’organise dans le pays.
Cliquer ici pour lire le texte intégral du discours
Sur le plan des avancées et des succès, le RENIP+ tient à souligner les aspects suivants :
- Aucune rupture de stock des ARV n’a été signalée sur le plan national.
- Beaucoup d’outils de bonne gouvernance, de recueil d’informations et de suivi-évaluation ont été élaborés et adoptés par la CISLS.
- La prise en charge des personnes infectées s'améliore grâce à l'attention qui est désormais accordée à l’impact psychologique et moral de la maladie, en plus des aspects médicaux.
Sur le plan des obstacles qui subsistent et qu’il faudrait dépasser d’urgence, le RENIP+ vous fait part ici des difficultés quotidiennes que rencontrent les personnes infectées :
- Insuffisance de centres de prise en charge des PVVIH à l’intérieur du pays.
- Trop peu de dépistages au Niger. Nombreuses sont les personnes qui sont infectées MAIS qui ignorent leur statut.
- Dans la prise en charge des enfants nés de mère séropositive, il y a des problèmes pour la mise en place de toutes les conditions requises pour éviter la transmission du VIH à l’enfant, en particulier les pénuries de lait artificiel.
- La société nigérienne n’évolue pas très rapidement dans sa façon d’accepter et de protéger les PVVIH. La stigmatisation demeure un très gros problème au Niger et elle est même une des causes principales de la propagation de l’épidémie.
- La règle de la confidentialité n’est pas respectée, notamment dans les centres de santé, et cela malgré la loi.
- Certains droits fondamentaux des PVVIH ne sont pas respectés. Dans la région de Diffa, plusieurs personnes ont témoigné d’avoir été forcées de se soumettre à un test de dépistage du VIH-SIDA au moment d’être recrutées par les entreprises qui s’installent dans la région. Les travailleurs qui se sont avérés séropositifs ont été rejetés de la procédure de recrutement. Le Réseau des PVVIH dénonce cette pratique qui est contraire aux lois nigériennes et aux droits de l’homme.
- Il y a des catégories sociales au Niger qui se croient totalement à l’abri du VIH-SIDA alors que ce n’est pas le cas. Il faut rappeler ici qu’on peut vivre plusieurs années avec le VIH sans le savoir, sans qu’aucun signe de contamination ne soit apparu. Une personne contaminée peut donc sembler en très bonne santé pendant longtemps. Beaucoup de Nigériens pensent que le SIDA concerne surtout les professionnelles du sexe et leurs clients, alors que le virus est présent dans toutes les catégories sociales.
Pour contribuer à surmonter ces différents obstacles et tous ceux que les autres acteurs de la lutte ont déjà pu relever de leur côté, le RENIP+ formule les recommandations suivantes :
- Miser beaucoup plus sur la prévention ; augmenter les budgets et la qualité des activités de prévention ; continuer sans relâche à mieux informer la population sur la façon dont le SIDA se propage mais aussi sur la façon dont il se soigne.
- Accentuer la décentralisation de la prise en charge en augmentant le nombre de centres prescripteurs partout dans le pays, comme cela est d’ailleurs prévu.
- Nous voulons saluer le démarrage du projet (IBLT) Initiative du Bassin du Lac Tchad qui lutte contre le VIH-SIDA mais nous demandons une plus grande implication des communautés, particulièrement des PVVIH, dans la mise en œuvre de ce projet.
- Faire confiance aux organisations de la société civile qui font leur preuve et leur accorder de réels moyens de fonctionnement. Nous voulons lancer ici un vibrant appel à l’aide aux partenaires financiers et aux opérateurs privés pour qu’ils acceptent de nous donner les moyens de fonctionnement nécessaires. Nous avons besoin de financer les capacités d’accueil des PVVIH en détresse qui arrivent chaque jour dans les villes où on trouve des centres prescripteurs et qui ne peuvent se loger nulle part en attendant de faire leurs examens et leurs démarches de prise en charge. C’est le cas à DIFFA, où arrivent chaque jour des patients de Ngourti, N’guigmi et Mainé que l’association des PVVIH de Diffa voudrait pouvoir mieux accompagner.
TABASKI 2009 : AMBIANCE DE FETE AU RESEAU
Le réseau a fêté la Tabaski ce mercredi 2 décembre 2009 en présence de plus de 100 membres, grâce aux moutons offerts par la Fondation Magama de la Première Dame. Merci et bonne fête !
1er DEC. 2009 : JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

25-26 NOV. 09 : PAUSE REFLEXIVE POUR LE RESEAU NIGERIEN DES PVVIH
Dans le cadre du Projet GTZ qui soutient actuellement le développement organisationnel du RENIP+, les membres du Bureau Exécutif national et quelques représentants de structures membres ont participé ces mercredi 25 et jeudi 26 novembre 2009 à un atelier d'analyse du fonctionnement interne du réseau.
Implication des membres et connaissance de leurs droits/devoirs, communication interne et externe, gestion financière, vie associative, collaboration avec les autres structures de la société civile et avec l'État, etc., etc. L'ensemble des aspects de la vie du réseau a été passé au crible de l'analyse afin de dégager les stratégies à mettre en œuvre pour augmenter la performance du réseau dans les prochains mois.
Implication des membres et connaissance de leurs droits/devoirs, communication interne et externe, gestion financière, vie associative, collaboration avec les autres structures de la société civile et avec l'État, etc., etc. L'ensemble des aspects de la vie du réseau a été passé au crible de l'analyse afin de dégager les stratégies à mettre en œuvre pour augmenter la performance du réseau dans les prochains mois.
EMISSIONS RADIO ANIMEES PAR LE RENIP+ SUR LES IST/VIH-SIDA CE MOIS DE NOVEMBRE 2009
Les 19 émissions ont abordé les problèmes de la transmission et de la prévention du VIH-sida, de la transmission mère-enfant, du dépistage, et de la prise en charge des PVVIH. Les auditeurs ont pu appeler les radios en cours d'émission pour poser leurs questions.Les radios qui ont participé à cette campagne sont : Dounia, Radio Ténéré, Tambara, Horizon et Saraounia.
Photo prise le mardi 3/11 à l'occasion de l'émission diffusée sur RTT entre 10 et 11h.
Photo prise le mardi 3/11 à l'occasion de l'émission diffusée sur RTT entre 10 et 11h.
CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR LES IST/VIH-SIDA SUR 5 RADIOS DE NIAMEY
Ce vendredi 30 octobre à 16h s'est tenue la cérémonie de lancement d'un projet piloté par le RENIP+ et appuyé par le PNUD et la CISLS : une campagne de sensibilisation sur les IST/VIH-sida sur les 5 principales radios écoutées à Niamey. Le Coordonnateur de la CISLS, Dr. Idé, a lancé cette campagne en rappellant dans son discours que "depuis la dernière enquête menée au Niger pour déterminer la séroprévalence (à savoir 0,7% en 2006), on a pu constater une visibilité de plus en plus accrue des personnes vivant avec le VIH". Comme l'a souligné le Dr.Idé, "rares sont les personnes qui n’ont pas un parent, un ami, un voisin ou un collègue de travail déclaré ou soupçonné porteur du virus. Malheureusement, cette visibilité qui devait permettre de soutenir ces personnes a engendré un autre problème, celui de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH".
Le Président du RENIP+, Mr. Maïga, a rappellé qu’"une grande partie de la population dispose d’informations sur le VIH-sida, mais que, par contre, peu de gens sont armés d’une connaissance suffisante pour surmonter les craintes entourant le VIH et sa transmission. Il a souligné que "les attitudes envers les PVVIH sont donc fortement influencées par des connaissances incorrectes et incomplètes. Beaucoup croient qu’une personne séropositive tombera malade et mourra immédiatement. Ne sachant pas qu’une PVVIH peut vivre longtemps et être productive, ils stigmatisent et déshumanisent les PVVIH et les traitent comme des personnes « ne servant plus à rien ». "En de nombreux endroits", a-t-il poursuivi, "il a été démontré que les meilleures stratégies de lutte contre la discrimination et la stigmatisation sont celles qui impliquent directement les Personnes vivant avec le VIH. Ce sont elles qui sont les plus à mêmes de témoigner de leur vécu et d’expliquer à la fois les difficultés et les souffrances provoquées par la maladie, mais aussi les possibilités de se prendre en charge et de mener une vie la plus normale possible".
C’est donc dans ce cadre-là que le Réseau nigérien des PVVIH entamera dès le 2 novembre 2009 un projet de sensibilisation sur le VIH-sida qui mettra des PVVIH au centre du dispositif. Dix personnes membres du réseau seront amenées à prendre la parole sur les 5 principales radios écoutées à Niamey. Elles y feront des témoignages et apporteront toutes les précisions nécessaires pour mieux faire connaître la maladie, ses modes de transmission, les façons de vivre avec et de l’accepter.
Le Président du RENIP+, Mr. Maïga, a rappellé qu’"une grande partie de la population dispose d’informations sur le VIH-sida, mais que, par contre, peu de gens sont armés d’une connaissance suffisante pour surmonter les craintes entourant le VIH et sa transmission. Il a souligné que "les attitudes envers les PVVIH sont donc fortement influencées par des connaissances incorrectes et incomplètes. Beaucoup croient qu’une personne séropositive tombera malade et mourra immédiatement. Ne sachant pas qu’une PVVIH peut vivre longtemps et être productive, ils stigmatisent et déshumanisent les PVVIH et les traitent comme des personnes « ne servant plus à rien ». "En de nombreux endroits", a-t-il poursuivi, "il a été démontré que les meilleures stratégies de lutte contre la discrimination et la stigmatisation sont celles qui impliquent directement les Personnes vivant avec le VIH. Ce sont elles qui sont les plus à mêmes de témoigner de leur vécu et d’expliquer à la fois les difficultés et les souffrances provoquées par la maladie, mais aussi les possibilités de se prendre en charge et de mener une vie la plus normale possible".

ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL DES MALADES DU SIDA.
LES APS DU RENIP+ SONT VENUS DES 4 COINS DU PAYS POUR UNE FORMATION A NIAMEY
Les 28 Assistants psycho-sociaux du RENIP+ ont achevé ce vendredi 30 octobre une formation de deux semaines, organisée avec l'appui de SOLTHIS. La formation s'est déroulée dans les locaux de SongES-Niger et a consisté à professionnaliser les 28 APS qui sont basés dans tous les centres prescripteurs et de prise en charge du pays. (Plus de détails sur ce projet dans le message ci-dessous).UN SOUTIEN MORAL, AFFECTIF ET SOCIAL POUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH-SIDA
En qualité de sous-récipiendaire du Round 7 (Fonds Mondial*) et en qualité de partenaire d'un projet du GIP ESTHER* au Niger, le RENIP+ peut, depuis juin 2009, développer les activités d’accompagnement psycho-social des PVVIH qu'il souhaitait mettre en oeuvre depuis longtemps.
Trop souvent, les PVVIH sont laissés à eux-mêmes lorsqu'ils arrivent à l'hôpital pour recevoir des soins ou se faire prescrire leurs médicaments (ARV, ...). A leur détresse et à leur souffrance morale et physique s'ajoute la complexité des démarches à effectuer : difficultés d'identifier les lieux où ils doivent se rendre, y compris au sein même de l'hôpital (pharmacie, etc.), difficultés d'identifier les personnes auxquelles ils doivent s'adresser, etc. D'autre part, leur solitude est grande. Pour toutes ces raisons, il a été démontré que la prise en charge des PVVIH ne peut se limiter au seul traitement et suivi médical. Un soutien psychologique et affectif est indispensable.
des repas communautaires et des causeries-débats se tiennent régulièrement pour créer un climat de confiance et de solidarité entre participants. Avec 30 000 FCFA, un groupe de parole peut tenir une séance de débat et offrir un repas convivial aux participants (achat des ingrédients, location des chaises, etc.). Environ 100 groupes de paroles sont prévus en 2009, 150 en 2010.
Dans la continuité de ce Projet financé par le Round 7*, Le RENIP+ va également démarrer une collaboration avec le GIP ESTHER* pour la mise en œuvre d'un Programme intitulé « Suivi et accompagnement des PVVIH à Niamey dans le cadre de la plateforme hospitalo–associative ». Concrètement, ce Programme permettra d'augmenter le nombre des animateurs psycho-sociaux déjà opérationnels dans le cadre du Round 7, grâce au recrutement de 5 animateurs supplémentaires qui seront basés à l'hôpital de Niamey.
*Plus d'informations sur le Round 7 (Fonds Mondial) et le GIP ESTHER sur notre page ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA au Niger.
Trop souvent, les PVVIH sont laissés à eux-mêmes lorsqu'ils arrivent à l'hôpital pour recevoir des soins ou se faire prescrire leurs médicaments (ARV, ...). A leur détresse et à leur souffrance morale et physique s'ajoute la complexité des démarches à effectuer : difficultés d'identifier les lieux où ils doivent se rendre, y compris au sein même de l'hôpital (pharmacie, etc.), difficultés d'identifier les personnes auxquelles ils doivent s'adresser, etc. D'autre part, leur solitude est grande. Pour toutes ces raisons, il a été démontré que la prise en charge des PVVIH ne peut se limiter au seul traitement et suivi médical. Un soutien psychologique et affectif est indispensable.
1. Accueil des PVVIH par des animateurs psychosociauxQue ce soit à Niamey ou dans les principales villes du pays, le RENIP+ a donc identifié 28 personnes (toutes elles-mêmes touchées par le VIH-SIDA) présentant les compétences, les qualités et la motivation requises pour jouer un rôle d'accompagnateur pour les malades qui se présentent dans les centres prescripteurs (en moyenne 2 accompagnateurs par centre prescripteur). Cet accompagnement vise à orienter et accompagner les malades, à les aider à effectuer toutes les démarches liées à la mise sous traitement (surtout pour les nouveaux). Ces 23 personnes ont déjà été formées à la prise en charge communautaire et à l’accompagnement. D'autres formations sont encore prévues (certaines financées, d'autres en attente de financement) afin de professionnaliser au maximum ces animateurs. Le RENIP+ cherche aussi actuellement à développer des cadres d'échange pour permettre aux animateurs de partager entre eux sur leurs pratiques, les problèmes qu'ils rencontrent, les solutions qu'ils ont trouvées, etc.
2. Organisation de groupes de paroles communautairesDes groupes de paroles sont organisés pour renforcer la solidarité et les échanges entre les malades et entre les malades et leur communauté. Le RENIP+ soutient l'organisation de ces groupes de paroles dans les centres prescripteurs et les associations de PVVIH. Concrètement,
des repas communautaires et des causeries-débats se tiennent régulièrement pour créer un climat de confiance et de solidarité entre participants. Avec 30 000 FCFA, un groupe de parole peut tenir une séance de débat et offrir un repas convivial aux participants (achat des ingrédients, location des chaises, etc.). Environ 100 groupes de paroles sont prévus en 2009, 150 en 2010.
Dans la continuité de ce Projet financé par le Round 7*, Le RENIP+ va également démarrer une collaboration avec le GIP ESTHER* pour la mise en œuvre d'un Programme intitulé « Suivi et accompagnement des PVVIH à Niamey dans le cadre de la plateforme hospitalo–associative ». Concrètement, ce Programme permettra d'augmenter le nombre des animateurs psycho-sociaux déjà opérationnels dans le cadre du Round 7, grâce au recrutement de 5 animateurs supplémentaires qui seront basés à l'hôpital de Niamey.
*Plus d'informations sur le Round 7 (Fonds Mondial) et le GIP ESTHER sur notre page ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA au Niger.
OCT. 2009 : APPUI AU RENIP+ ET A SES ASSOCIATIONS MEMBRES. ORGANISATION, PLANIFICATION, COMMUNICATION...
Grâce à la GTZ, deux consultants participent depuis le début octobre aux activités du RENIP+. Objectif : développer le réseau et ses structures membres sur le plan organisationnel (gestion des projets en cours et identification de projets futurs, planification, communication...) et développer les pratiques de suivi-évaluation des activités. Premières activités en cours : le développement du blog du RENIP+ et l'évaluation des performances organisationnelles du réseau et de ses associations membres... Les plans d'action suivront ! Durée du projet : neuf mois.
AVRIL 2009 : VISITE AU NIGER DE LA CO-DECOUVREUSE DU VIRUS DU SIDA


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